Service de communications électroniques et handicap

Constructeurs ITE – Consommateurs

Handicap

Service de communications électroniques et personnes handicapées

En France, le handicap concerne 5,5 millions de personnes, soit 1 famille sur 5 (1). Le secteur des communications électroniques doit profiter à tous surtout quand il peut être synonyme d’une plus grande autonomie. L’Union européenne s’était déjà préoccupée de cette question en fixant, dès 2003, à l’initiative de la Commission européenne, un plan d’action 2003-2010 en faveur des personnes handicapées, dont l’un des objectifs est d’améliorer l’accessibilité des services. Dans ce contexte, l’autorité de régulation des télécommunications a, fin 2002, réuni les principaux acteurs du secteur autour d’une initiative visant à améliorer l’accessibilité des services de téléphonie et multimédia mobiles pour les personnes handicapées. A ce titre, la Commission consultative des radiocommunications (CCR) a été en charge de présenter un rapport sur l’état des lieux et l’avancement des réflexions en matière d’accessibilité des services mobiles (2).

Corrélativement à ces préoccupations et initiatives, des obligations réglementaires, d’une part, et des engagements éthiques, d’autre part, se sont développés en faveur des handicapés. Le service universel des communications électroniques, qui constitue l’un des trois piliers du service public est constitué des quatre composantes suivantes : un service téléphonique de qualité à un prix abordable ; la fourniture d’un service universel d’annuaire et de renseignement ; l’accès à des cabines téléphoniques publiques installées sur le domaine public ; des mesures particulières en faveur des utilisateurs finaux handicapés de façon à leur garantir un accès aux trois précédents services, équivalent à l’accès dont bénéficient les autres utilisateurs (Art. L 35 du CPCE). France Télécom a été désignée (3) comme prestataire des trois premières composantes du service universel et est donc, de fait, également en charge de la quatrième composante du service universel (4) puisque l’offre de mesures particulières pour les personnes handicapées, est une mission assurée par les opérateurs en charge de l’une ou l’autre des trois premières composantes. A ce titre, France Télécom propose plusieurs offres (fixe, mobile et Internet) pour favoriser l’accès à ses services de communications électroniques à des personnes handicapées et dépendantes (5).

Par ailleurs, la loi du 11 février 2005 a imposé dans son article 47 que « les services de communication publique en ligne des services de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent doivent être accessibles aux personnes handicapées ». Depuis cette loi, les sites publics www.documentationfrancaise.fr, www.vie-publique.fr ou encore Communiqué de presse du 15 décembre 2008
(2) ARCEP, Rapport du 9 octobre 2003 et dossier de presse du 26 janvier 2009
(3) Par 3 arrêtés en date du 3 mars 2005, pour une durée de quatre ans, sauf en ce qui concerne la composante « service universel d’annuaire et de renseignements » pour laquelle France Télécom a été désigné, par arrêté du 29 mars 2005, comme prestataire pour une durée de deux ans, soit jusqu’au 29 mars 2009.
(4) Il convient de préciser que la quatrième composante définie par la loi, à savoir l’offre de mesures particulières pour les personnes handicapées, est assurée par les opérateurs en charge des trois premières composantes.
(5) Orange, dossier de presse de septembre 2008 sur « l’implication d’Orange dans le domaine handicap et de la dépendance ».
(6) Ces recommandations sont elles-mêmes reprises du référentiel Accesiweb, une adaptation des fameuses WCAG (Web Contente Accessibility Guideline- recommandations pour l’accessibilité des contenus web).

(Mise en ligne Janvier 2009)

Retour en haut