Usurpation d’identité, identification et authentification numérique

identification et authentification numériqueUsurpations d’identité, identification et authentification numérique : quels enjeux et quelles solutions ?

Alain Bensoussan(Lexing Alain Bensoussan Avocats) et Philippe Morel (Woobe) interviendront lors du petit-déjeuner débat du vendredi 7 février 2020.

Aujourd’hui, cybersécurité oblige, la confidentialité et la sécurité des données sont au centre des débats.

Dans ce domaine, la reconnaissance faciale, qui peut être définie comme « le traitement automatique d’images numériques qui contiennent le visage de personnes à des fins d’identification, d’authentification/de vérification ou de catégorisation de ces personnes » (définition du CEPD) , cristallise toutes les attentions.

Identification et authentification numérique : Quelles solutions ?

Cette technologie, qui n’en était qu’à ses débuts il y a quelques années à peine, a fait depuis l’objet de progrès spectaculaires.

De toute évidence, les perspectives qu’elle ouvre sont vertigineuses, et plus seulement dans le domaine de la sécurité publique, première terre d’élection de la reconnaissance faciale permettant de reconnaître un visage dans une foule.

Pour autant, la reconnaissance faciale qui se fait par « matching » d’un jpeg dans une base de données, n’est pas un outil destiné à créer une identité, au sens juridique du terme, mais une reconnaissance d’un individu sur des critères physiques et esthétiques.

En outre, les critères faciaux ne sont pas définitifs, uniques et permanents, de sorte qu’ils se situent en dehors du champ d’application des caractéristiques susceptibles d’être reçues en justice comme moyen de preuve.

De surcroît, cette technologie reste fragile.

Quels sont les obstacles juridiques ?

Enfin et surtout, la reconnaissance faciale comme moyen d’identification légal se heurte en l’état actuel à deux obstacles dirimants :

  • le recours à un fichier central des données, d’une part ;
  • la disproportionnalité des traitements, d’autre part.

A l’heure où nombreuses sont les voix qui s’élèvent pour appeler à restreindre l’utilisation croissante de la reconnaissance faciale par les acteurs économiques et les autorités, et où d’autres solutions voient le jour (ex. : identité universelle et irrévocable supranationale et opposable aux tiers), le cabinet Lexing Alain Bensoussan Avocats vous convie à un petit-déjeuner débat autour des enjeux juridiques et éthiques dans ce domaine.

Seront notamment évoqués à cette occasion par Alain Bensoussan :

  • Les contours de l’encadrement juridique en gestation en la matière
  • Les solutions alternatives à la reconnaissance faciale et leur conformité juridique

Par ailleurs, Philippe Morel, ancien juge consulaire, président-fondateur de la plateforme Woobe, présentera à cette occasion une solution garantissant la confidentialité et la valeur juridique des échanges numériques en identifiant de manière irrévocable les auteurs des contenus, les expéditeurs, les destinataires et tous les tiers autorisés à chaque étape critique, grâce à la vérification dynamique des empreintes digitales, dans lequel le consentement de l’utilisateur est intégré dans le processus.

 

Le petit-déjeuner débat a lieu le  7 février 2020 de 9h30 à 11h30 (accueil à partir de 9h00) dans nos locaux, 58 Gouvion-Saint-Cyr, 75017 Paris.

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