Premiers états généraux de l’intelligence artificielle ‌

Premiers états généraux de l'intelligence artificielleAlain Bensoussan est intervenu aux états généraux de l’intelligence artificielle qui se sont tenus au Campus Biotech de Genève le 22 septembre 2017.

Ce symposium transdisciplinaire et international sur l’intelligence artificielle vise à cartographier les enjeux liés au cerveau électronique, ses robots et algorithmes ; l’occasion pour trois cents personnes issues de l’industrie et des secteurs public, bancaire, universitaire et de start-up notamment, de faire le point sur la révolution digitale dans le monde.

Etats généraux de l’intelligence artificielle ‌

De nombreuses thématiques allant des aspects légaux à la psychologie en passant par la recherche et la cybersécurité ont été abordées par une dizaines d’orateurs, experts en neurosciences, chercheurs en neurosciences, professeurs, avocats, spécialistes en cybersécurité, parmi lesquels :

Monsieur le Conseiller d’Etat Pierre Maudet, le Dr Serge Tisseron, les Professeurs Solange Ghernaouti, Marcel Salathé, Silvestro Micera et Bertil Cottier, Me Alain Bensoussan et Me Nicolas Capt, co-organisateur de cette conférence.

Les futurs «hommes robots» posent des défis considérables au législateur.

La personne robot : problématiques et tendances ‌

Alain Bensoussan, avocat parisien et futurologue du cadre légal, qui plaide pour la non-discrimination des robots. « La question n’est pas de vivre avec les machines intelligentes, mais comment survivre en leur compagnie. L’enjeu est de l’ordre de la mixité », lance-t-il à l’assistance.

Les robots doivent obtenir le statut de personnalités juridiques à part entière, susceptibles de gagner ou perdre un procès. « Il faut considérer les robots comme une nouvelle espèce artificielle, ni homme ni femme, mais à laquelle nous devons attribuer une enveloppe de droits et de devoirs ».

Artificial Intelligence Geneva Summit, Etats généraux de l’intelligence artificielle, Campus Biotech le 22 septembre 2017.

Conférence organisée par Digital Switzerland, avec le soutien de Swisscom, l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne), SPG Intercity, Heptagone Digital Risk Management & Security et l’Etat de Genève.

Voir, Dejan Nikolic, « Genève plonge dans les méandres de l’intelligence artificielle« , magazine Le Temps, 22 septembre 2017.

Retour en haut