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Actualités, Conférences Lexing, Evénement

Conférence Lexing 2024 Recourir à l’intelligence artificielle dans le secteur public

Anne Renard et Thomas Cantoni animent une Conférence Lexing intitulée « Recourir à l’intelligence artificielle dans le secteur public » le mercredi 12 juin 2024 de 9h30 à 11h30 en visioconférence.   L’objet de cette conférence est de présenter le déploiement progressif de l’intelligence artificielle dans les services publics, le cadre juridique du recours à cette technologie ainsi que les opportunités et les risques que celle-ci présente. Cette conférence sur l’intelligence artificielle dans le secteur public sera l’occasion de présenter : Lire la suite Les perspectives d’utilisation de l’IA par les acteurs publics Conférence 2024 « l’intelligence artificielle dans le secteur public » Les acteurs publics ont en effet recours aux technologies d’intelligence artificielle notamment en matière de gestion de la complexité administrative (instruction des dossiers, tri automatisé des courriers) de l’analyse d’images (expérimentation de la vidéoprotection « augmentée » instaurée par la loi n° 2023-380 du 19 mai 2023 dite « Jeux Olympiques 2024 ») et de services aux citoyens (recours aux « call bots », assistance dans l’identification des dispositifs d’aides) avec pour objectifs une automatisation intelligente des processus administratifs et une meilleure interaction avec les citoyens. Les conditions du développement de ces technologies, en notamment l’intelligence artificielle dans le secteur public,fait en outre l’objet d’études prospectives, notamment par la délégation à la prospective du Sénat qui consacre son programme de travail pour l’année 2024 sur le thème de « l’intelligence artificielle (IA) et l’avenir du service public », et d’expérimentations, notamment celle relative à l’usage d’une technologie d’intelligence artificielle générative dans les services publics lancée en octobre 2023 par la direction interministérielle de la transformation publique en lien avec la direction interministérielle du numérique. Le cadre juridique de l’intelligence artificielle Conférence 2024 « l’intelligence artificielle dans le secteur public » Le déploiement des technologies d’intelligence artificielle dans le secteur public en particulier, doit en effet se faire dans le respect : • de la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel, notamment le RGPD et la loi Informatique et libertés, si l’utilisation de ces technologies implique le traitement de telles données ; • des exigences de la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique en matière de transparence pour l’utilisation des algorithmes par les administrations ; • du futur « IA Act » européen. Les opportunités et les risques que représentent les systèmes d’IA Conférence 2024 « l’intelligence artificielle dans le secteur public » Dans ce cadre, seront présentés des cas d’usage de ces technologies par les acteurs publics, notamment pour mettre en place une automatisation intelligente des processus administratifs et ainsi libérer les agents de tâches fastidieuses et répétitives. Ces cas d’usages permettront également d’illustrer les risques que peuvent représenter les systèmes d’intelligence artificielle en matière d’atteinte aux droits et libertés des personnes et d’introduction de biais discriminatoires. Recourir à l’intelligence artificielle dans le secteur public Conférence Lexing 2024 Anne Renard, avocate Directrice du département Conformité et certification, et Thomas Cantoni, avocat Directeur du département Données personnelles Conseil, répondront à vos questions lors de la visioconférence « Recourir à l’intelligence artificielle dans le secteur public » du mercredi 12 juin 2024 de 9h30 à 11h30. Pour y assister, enregistrez-vous en renseignant les champs marqués d’un (*) : Created by potrace 1.16, written by Peter Selinger 2001-2019 Anne Renard Avocate, Directrice du département Conformité et certification Anne Renard Avocate, Directrice du département Conformité et certification Avocate à la Cour d’appel de Paris, Anne Renard est directrice du département Conformité et Certification : Conformité en matière de protection des données personnelles et Conseil en matière de conformité des organismes. Elle a été désignée déléguée à la protection des données (DPO) recommandée de la profession d’avocat par le Conseil National des Barreaux. Anne Renard est nommée Best Lawyer dans la catégorie « Information Technology Law » des éditions 2024 et 2023 du classement de la revue américaine « Best Lawyers ». Phone:+33 (0)6 74 10 44 24 Email:anne-renard@lexing.law Thomas Cantoni Avocat, Directeur du département Données personnelles. Conseil Thomas Cantoni Avocat, Directeur du département Données personnelles. Conseil Avocat à la Cour d’appel de Paris, Thomas Cantoni est directeur du département Données personnelles Conseil.. Il intervient dans le domaine de la conformité en matière de protection des données personnelles. Phone:+33 (0)7 62 49 97 22 Email:thomas-cantoni@lexing.law Pour en apprendre davantage ChatGPT dans le monde du droit À l’aube d’une ère où l’intelligence artificielle (IA) est en passe de devenir un compagnon quotidien… Lire plus La Cobotique Juridique : ChatGPT & Droit Les intelligences artificielles génératives telles que ChatGPT constituent une révolution pour les professionnels du droit… Lire plus

Actualités, Pénal numérique

Les élus locaux bientôt autorisés à ester en matière pénale ?

Ne peut ester en matière pénale qui veut. Ce précepte va bien au-delà des victimes indirectes d’une infraction qui, faute d’établir un préjudice direct et personnel, seront irrémédiablement écarter de la cause. La chose est particulièrement vraie pour les collectivités territoriales. Non contentes de devoir prouver d’un préjudice propre, elles ne peuvent agir que si leur exécutif y a été autorisé par une délibération du conseil municipal, général ou régional.

anticorruption
Actualités

Compétence du juge judiciaire en matière de service de télésurveillance exploité par une commune

Une entreprise Perpignanaise, qui avait confié la gestion de la sécurité de ses locaux à une société agissant au nom et pour le compte de la Commune de Perpignan, a assigné cette dernière en responsabilité civile devant le tribunal de commerce suite à des défaillances de sa part ; à savoir, le déclenchement de l’alarme de télésurveillance ayant causé un préjudice.

Actualités

Haut débit : censure partielle du décret « connaissance des réseaux »

Faute d’avoir gagné sur le terrain de la constitutionnalité, les opérateurs ont réussi à attaquer le dispositif en contestant certains points du décret du 12 février 2009 sur lesquels le Conseil d’Etat leur a donné partiellement raison. Par décision en date du 10 novembre 2010, le Conseil d’état a annulé l’article 1er du décret relatif à la communication d’informations à l’Etat et aux collectivités territoriales

Conférences Lexing, Evénement

Les collectivités territoriales : un nouvel acteur des télécoms ?

Petit-déjeuner du 12 mai 2010 – Frédéric Forster a animé un petit-déjeuner débat consacré au rôle des collectivités territoriales dans le secteur des télécoms. Les pouvoirs d’intervention des collectivités territoriales dans le secteur des télécommunications ont été singulièrement renforcés par la loi pour la confiance en l’économie numérique (Lcen), puis par la réforme des communications électroniques intervenue le 9 juillet 2004.

Actualités

LME : l’amendement Numericable n’est pas adopté

Constructeurs ITE – Collectivités publiques Réseau câblé LME : l’amendement « Numericable » n’est pas adopté Parmi les dispositions qui ont animé les débats de la loi de modernisation de l’économie, adoptée le 23 juillet dernier, figurait celle introduite par les députés visant à dispenser de l’autorisation expresse de l’assemblée générale des copropriétaires les projets de déploiement de fibre optique présentés par les opérateurs déjà présents dans l’immeuble concerné et fournissant à ses occupants un accès haut débit. Si cet amendement avait été maintenu, la loi aurait introduit un régime à deux vitesses. La première favorisant les opérateurs « historiques », principalement cablô-opérateurs ; la seconde, exigeant des « nouveaux entrants » qu’ils se soumettent aux délais de convocation et de tenue des assemblées générales de copropriétaires ainsi qu’aux majorités qualifiées requises pour obtenir leur accord. Cet amendement a finalement été repoussé par le Sénat aux motifs qu’une telle disposition aurait limité le choix des copropriétaires de recourir aux services d’opérateurs alternatifs, l’opérateur en place bénéficiant toujours d’une situation privilégiée par rapport à celle de ses concurrents. De plus, cet opérateur n’aurait pas été incité à favoriser la mutualisation de ses infrastructures avec celles de ses concurrents puisqu’il aurait bénéficié d’un avantage évident lié à sa présence dans les immeubles, le rendant presque inexpugnable. Or, la nutualisation est précisément l’une des clés du déploiement rapide des technologies d’accès à très haut débit. Ainsi, l’amendement dit « Numericable » a-t-il été retiré, alors même que cette société avait lancé sur internet une pétition aux termes véhéments à l’encontre de l’opérateur historique France Télécom, ce qui lui a valu une assignation en référé auprès du Tribunal de commerce de Paris. Le 17 juillet dernier, le Tribunal de commerce de Paris a condamné Numericable à modifier sa pétition sur la fibre optique, dont certaines parties ont été jugées « dénigrantes » à l’égard de France Télécom, mais non à la retirer. Projet de loi de modernisation de l’économie adopté le 23 juillet 2008 – Petite loi (Mise en ligne Juillet 2008) Autres brèves Conventions câble : premières demandes de médiations de l’Arcep (Mise en ligne Février 2008) L’Arcep publie son rapport sur la mise en conformité des conventions câble (Mise en ligne Juillet 2007) La mise en conformité des conventions câble (Mise en ligne Juin 2007) Réseau câblé de télédistribution : les conventions doivent être mises en conformité (Mise en ligne Avril 2007) Les collectivités doivent adapter les conventions du plan câble d’ici fin juillet ! (Mise en ligne Juillet 2006)

Actualités

Télécoms:bilan de l’intervention des collectivités territoriales

Constructeurs ITE – Collectivités publiques Opérateurs locaux Publication du rapport sur l’intervention des collectivités territoriales dans le secteur des communications électroniques Conformément aux dispositions de l’article 118 de la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008, l’Arcep a publié son rapport public présentant un premier bilan des interventions des collectivités territoriales en application des dispositions de l’article L.1425-1 du Code général des collectivités territoriales. Ce rapport, destiné au Parlement et au Gouvernement, dresse un état des lieux des circonstances et des modalités dans lesquelles les collectivités ont été amenées à intervenir dans le secteur des communications électroniques. Il dresse également un bilan du résultat, notamment économique, de leur intervention. Cette intervention, principalement par le biais de la mise en place de Réseaux d’Initiative Publique (RIP), est qualifiée de « positive » par le rapport qui constate que, grâce aux collectivités, deux millions de lignes téléphoniques n’auraient pas été dégroupées et que plus de deux millions et demi de lignes l’auraient été, mais dans des délais beaucoup plus longs que ceux constatés. De plus, les RIP auraient permis de desservir en fibres optiques plus de deux mille zones d’activité et de résorber une grande partie des zones blanches de l’accès internet haut débit. Enfin, l’intervention des collectivités aurait stimulé l’investissement privé puisque, pour un euro investi grâce aux fonds publics, plus d’un euro l’a été par les partenaires privés des collectivités. Le rapport considère que les outils juridiques utilisés pour organiser l’intervention des collectivités sont efficaces, notamment dans un contexte technologique et économique en constante évolution, qu’il s’agisse de relations fondées sur des contrats de délégation de service public, d’affermage, de régie intéressée ou, plus rarement, de partenariat avec un investisseur privé. De la même manière, les différents schémas d’intervention des collectivités leur ont permis d’ajuster leur offre, qu’il s’agisse de la mise à disposition d’infrastructures passives (pylônes, génie civil…) à des interventions plus complexes comme l’établissement de réseaux de collecte ou le déploiement de réseaux en fibres optiques pour alimenter les bâtiments publics ou les zones d’activité. Les auteurs du rapport proposent aux collectivités de retenir quelques unes des bonnes pratiques de mise en œuvre qu’ils ont pu identifier, comme la collecte, la mise à disposition et la mise à jour des informations de terrain recensant les réseaux déjà déployés et ceux à déployer, par le biais de l’utilisation de systèmes d’information géographique. Ils évoquent également la mise en place d’un guichet unique destiné à faciliter le déploiement des réseaux, notamment lorsque coexistent des réseaux publics et des réseaux privés ou encore la pose de fourreaux excédentaires ou l’utilisation de techniques de génie civil allégé. Enfin, s’agissant plus particulièrement de la question du subventionnement de l’activité des opérateurs et de l’interdiction communautaire des aides d’Etat, le rapport dresse un bilan des quelques lignes de force qui se dégagent. Ainsi, le financement public des zones blanches ne poserait pas, a priori, de problème, dès lors que l’aide est apportée afin de satisfaire un intérêt commun (pallier une défaillance du marché ou réduire la fracture du territoire) « …de façon proportionnelle et nécessaire ». En revanche, plus la zone à couvrir est dense ou plus la technologie promue par la collectivité est substituée ou substituable par d’autres technologies déjà disponibles, moins le financement public paraît satisfaire aux exigences communautaires. Aussi, des réflexions seraient actuellement en cours pour autoriser les collectivités à prendre une participation vraisemblablement minoritaire au capital des entreprises chargées de l’exploitation des RIP. Une telle mesure viendrait enrichir encore les formes d’intervention des collectivités au titre de l’article L.1425-1 CGCT et confirmer leur rôle primordial dans la couverture numérique du territoire. Arcep, Rapport public, décembre 2008 (Mise en ligne Décembre 2008) Autres brèves Communications électroniques : Un guide juridique pour les opérateurs locaux et les collectivités (Mise en ligne Mars 2007)

Actualités

LME décrets d’application information des collectivités

Constructeurs ITE – Collectivités publiques Haut débit Information des collectivités sur la « connaissance des réseaux » et la « connaissance des services«  Les deux derniers décrets d’application de la LME sur la « connaissance des réseaux » et la « connaissance des services » sont parus au Journal officiel du 12 février. Ils mettent en oeuvre, à compter du 31 mars 2009, pour le premier, le principe de l’accès des collectivités locales aux informations relatives aux infrastructures et aux réseaux présents sur leurs territoires et, pour le second, la publication des informations sur la couverture des services de communications électroniques. Ces décrets sont essentiels, tant pour le déploiement des réseaux en fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) que pour favoriser l’aménagement numérique du territoire. D’une importance majeure pour les collectivités territoriales, ces textes vont permettre de favoriser l’arrivée des opérateurs sur leur territoire et d’articuler au mieux leurs projets de réseaux avec les déploiements des opérateurs. Les opérateurs devront communiquer gratuitement aux collectivités les informations sur les réseaux et infrastructures concernés (1). Ils devront également publier des cartes numériques faisant état de la couverture du territoire par les services de communications électroniques et les mettre à jour tous les 1er juillet (2). Décret n°2009-167 du 12 février 2009 Décret n°2009-166 du 12 février 2009 (Mise en ligne Mars 2009) Autres brèves Publication par le Conseil économique et social d’un projet d’avis pour le développement du haut débit sur le territoire français (Mise en ligne Février 2009) Les décrets d’application LME publiés avant la fin de l’année 2008 (Mise en ligne Novembre 2008) Les projets de décrets LME sur la couverture numérique du territoire (Mise en ligne Octobre 2008) Remise en cause de l’attribution du marché wifi de Paris ? (Mise en ligne Juillet 2007) Très haut débit : financement public de deux millions d’euros accepté par Bruxelles (Mise en ligne Juillet 2007) Concurrence au détriment de la couverture des zones rurales (Mise en ligne Octobre 2006)

Actualités

Vote électronique

Vote électronique Le vote électronique par machines à voter : il faut établir la confiance Le rapport du Forum des droits sur l’internet vient de dresser un bilan sur le vote électronique par machines à voter qui fait ressortir la satisfaction des municipalités mais également leur préoccupation quant à la sécurité. C’est un dispositif qui doit encore être amélioré. Seules 16 des 82 communes ayant eu recours aux machines à voter ont rencontrées quelques difficultés qui sont d’avantage dues à des incidents matériels (pannes d’alimentation électrique, problèmes d’impression) qu’à des difficultés spécifiques de fiabilité. Il faut donc rétablir la confiance. Parmi les pistes proposées par le Forum, figurent la création d’un journal des traces pour le public, la possibilité de procéder à des vérifications extérieures du bon fonctionnement des machines avant leur utilisation le jour de l’élection ou à des « saisies » aléatoires de matériel par des experts indépendants avant ou après l’élection. Elles seront reprises dans la prochaine recommandation que le Forum des droits sur l’internet rendra. Forum des droits sur l’internet, Rapport du 11 décembre 2007 (Mise en ligne Décembre 2007)

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